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Conférence de presse du 25 octobre 2016 – Insécurité à Nantes

Par Centre Ville de Nantes, Les Républicains, Les Républicains nantes, Politique nantaise, sécurité nantesAucun commentaire

Conférence de Presse du 25 octobre – 11H45

Guillaume RICHARD – Conseiller Municipal de Nantes
Bernard ROUSSELY – Conseiller Municipal de Nantes

Deux raisons à notre présence aujourd’hui :

  • Réagir à ce qui s’est passé le week-end dernier. Malakoff / Beaulieu
  • Faire un point d’étape sur la sécurité dans son ensemble.
    • La vidéo protection / sécurité – >Terrorisme / NDDL / Sécurité locale
    • Le ras le bol des policiers
    • Un système judiciaire totalement mis à mal ces 4 dernières années
  • Transmettre nos questions à Johanna Rolland par voie de presse puisqu’elle ne semble pas vouloir nous répondre en conseil municipal.

La question de l’insécurité à Malakoff, encore et encore.

Restitution des évènements récents du moins ceux de la rentrée :

  • 15 septembre 2016 : La police démantèle un réseau de stupéfiant.
  • Dimanche soir : une fusillade éclate à l’arme automatique suite à une bagarre qui éclate sur la place Rosa Park.
  • La police pose les premières hypothèses de lien avec les évènements de Beaulieu dès le soir (rencontre avec la PJ dimanche soir 22H30)
  • Malakoff : Le point sur les travaux et le réaménagement pose problème.
    • La réhabilitation de Malakoff est achevée et pourtant, problèmes de sécurité ne sont pas réglés.
    • Espace libre offert au désoeuvrement.

Je salue pourtant les habitants de Malakoff qui aiment profondément leur quartier et qui le défendent. Il y a beaucoup d’engagement de leur part et une vrai volonté de faire réussir le quartier.

Je demande donc à Johanna Rolland un plan d’action pour Malakoff permettant de redessiner la place RosaParks pour le rendre aux habitants du quartier. Nous souhaitons que cela se fasse de concert avec les habitants et avec les commerçants, dont les chiffres sont mauvais. Les baux sur le côté sud de la place sont toujours disponibles, le marché fonctionne, mais pas comme un marché aussi bien placé. Il faut repenser cette place et je propose que la métropole s’y engage avant le lancement des études de l’arbre aux hérons.

La question du Futsal interroge.

Lorsqu’un événement de ce type a lieu (violences du week-end), il faut regarder au delà de la simple question trop facilement caricaturale de l’insécurité.

Problèmes avec les deux clubs Le Bela Futsal (Malakoff), et le Cwest (Bellevue).

Ces deux clubs se sont « bastonnés » samedi soir. Résultat : un jeune laissé en sang devant la porte et des renforts policiers obligés d’intervenir en urgence.

L’un de ces deux clubs, le Bela Futsal a vu ses subventions augmentées cette année, après un match au déshonneur de la ville à Toulon : Toute l’équipe a été expulsée… CF article PO
En cumulant les trois dernières années, presque 100 000€ de subventions de la ville pour donner une image désastreuse de Nantes à l’extérieur.

La complaisance des élus locaux est scandaleuse -> clientélisme.

Le sport et la culture sont les premiers moyens de l’ascenseur social.

Je demande à Johanna Rolland de stopper immédiatement les subventions allouées aux associations sportives ou culturelles de la ville qui ne respectent pas un règlement de « bonne conduite ». Nous demandons une réponse par oui ou par non, ferme et immédiate.

Le ras le bol des policiers qui fatiguent

Ils fatiguent, c’est l’usure.

Triplement impliqués en raison du Terrorisme / NDDL / Insécurité Locale

 

La vidéo protection

  • La police le demande, nous le demandons, le PS semble d’accord après plusieurs revirements. Ce sont les verts qui bloquent et ça marche en raison de la période électorale.

 

Je demande à Johanna Rolland de faire voter au prochain conseil municipal le déblocage d’un budget permettant à la ville d’être équipé d’un système de vidéo protection au 15 avril 2017, comme toutes les villes raisonnables. Nous souhaitons que ce soit inscrit dans le DOB de fin décembre et que le conseil de février entérine la décision.

Demandons aux autorités locales d’interdire la manifestation de Jeudi

Par 4ème Canton, Centre Ville de Nantes, Politique générale, Politique nantaise, sécurité nantesAucun commentaire

Il y en a ras le bol, que les politiques et l’état prennent leurs responsabilités!

Le centre-ville est à feu et à sang depuis un mois. Les commerçants ont troqué leur TPE par un marteau. Oui, il semble que pour être commerçant à Nantes, il faut manier la marteau, indispensable pour clouer des planches de bois sur ses vitrines.

Les textos et témoignages des amis commerçants affluent. Les derniers reçus sont de plus en plus graves et inquiétants.

Alors l’association des commerçants “Plein Centre” bouge, cherche une solution, tente de rassurer ses adhérents. Mais en réalité, il ne se passe rien car les responsables ne le sont pas.

Juridiquement, qui est responsable? L’état, donc le Préfet. Mais sur le papier. Politiquement l’indisponibilité et la langue de bois de Johanna Rolland commencent à peser.

Pourtant, le Maire de Nantes et le Préfet ont reçu les représentants du commerce.

3 choses ont été demandées:

  • Une hausse des effectifs : La réponse du maire : “J’ai demandé au Préfet”. Le réponse du  Préfet : “On devrait avoir des renforts mais on ne sait pas encore”.
  • La sanctuarisation du centre-ville : La réponse du préfet : “Nous pourrons sanctuariser le centre-ville”. La réponse du directeur de la police : “Nous ne savons et ne pourrons pas le faire”
  • L’indemnisation des commerçants : entre 10 et 40% de baisse de chiffre d’affaire ces derniers mois dans le centre ville de Nantes.
    Une indemnisation impossible par l’état car : Le critère de l’absence de préméditation n’est pas révélé : En gros, l’intention de casse est réelle, donc pas possible d’indemniser les commerçants. La réponse du Maire : ” Nous allons monter une commission pour redynamiser le centre ville”. La commissionnite aigue reprend donc le pas sur le concret. Normal. Le Maire d’une grande ville qui voit ses commerces fermés à 16H en plein samedi nous parle de commission et de réflexion. Le temps de réfléchir et les commerces ne seront plus, c’est bien là le problème.

Donc, les 3 choses ne seront pas effectifs. Et les commerces continuent à mourir.

Au delà, les commerçants s’inquiètent : Ca fait deux mois, et avec Notre Dame des Landes, ca va durer jusqu’au mois de Juin.

L’autorité fait donc défaut. Les commerçants sont paniqués et beaucoup d’entre eux ont dit vouloir s’armer pour se défendre. Rappelons qu’à la dernière manifestation, les casseurs ont pu saccager le centre sans voir un policier pendant plus de 15 minutes.

Je crois que le fait de voir des actions citoyennes se mettre en place montre l’impuissance totale des autorités nationales et locales à faire leur travail.

Nous avons LE devoir d’être responsable. Les commerçants sont furieux, usés et fatigués. En face nous avons des casseurs dont certains ont 13-14 ans. Nous sommes sur le terreau d’une manifestation qui peut dégénérer.

Je demande solennellement à Madame La Maire de Nantes et au Préfet de s’accorder : Ils doivent demander l’annulation de la manifestation de Jeudi. C’est le seul acte responsable qui doit être pris.

 

Le 44, au Conseil National des Républicains ce week-end.

Par Conseil national, Les Républicains, Politique généraleAucun commentaire

Nous sommes avec les Conseillers Nationaux de Loire-Atlantique, au conseil national des républicains ce week-end.

L’occasion de faire un point sur la mise en place des équipes locales, récemment élues.

Un moyen aussi de voir que les comptes sont bien tenus.
Le budget 2015 augmente de 13% en 2015, et les dépenses baissent de 11%. C’est ce qui permet d’honorer les échéances de la dette de notre mouvement (remboursement de 5,8 millions d’euros cette année).

La bonne gestion de notre mouvement permet de dégager un excédent au service de l’organisation des prochaines échéances nationales.

Nous allons également voter pour le président du Conseil National.

2 candidats : Michèle Alliot-Marie et Luc Chatel.

Conseil municipal du 2 février 2016 -Associations sportives, emplois aidés

Par Conseil Municipal de NantesAucun commentaire

Madame le Maire,

Vous nous proposez de financer par cette délibération des emplois aidés pour un montant de plus de 40 000 €.

Vous êtes en réalité dans la roue du Gouvernement qui a débloqué 100 000 contrats aidés de plus en 2015.

Ce traitement social du chômage – et non économique – trahit l’urgence où se trouve François Hollande d’engranger des résultats sur l’emploi, afin que 2017 ne se fasse pas sans lui. Nous avons toutefois de très sérieux doutes sur l’efficacité de ces mesures.

Il est connu que le passage par un contrat aidé dans le secteur non marchand réduit les chances futures de trouver un emploi non aidé. Ce n’est pas moi qui le dit, c’est l’Insee, dans une étude au mois de Juillet dernier. A ce propos, Les Echos disaient même que «les emplois aidés sont un « remède qui aggrave le mal ».

Deux ans et demi après leur passage en contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE), les bénéficiaires ne sont que 33 % à disposer d’un emploi non aidé, contre 38 % des personnes présentant les mêmes caractéristiques au départ mais non passées par un emploi aidé.

Plusieurs explications :

– d’abord le fait que les emplois aidés dans le secteur non marchand (associations, collectivités locales) sont éloignés des emplois auxquels le bénéficiaire est susceptible de postuler par la suite.

– ensuite le fait que le passage par l’emploi aidé envoie un signal négatif aux employeurs, alors même que les bénéficiaires ont montré leur volontarisme à aller vers l’emploi.

Dans le contexte actuel de chômage, on sait que l’emploi associatif résiste relativement bien grâce aux contrats aidés mais qu’il y a là un effet de leurre car le turn-over est très important et n’ouvre pas sur des emplois pérennes. La seule chose qui soit pérenne, c’est l’emploi aidé en lui-même.

En revanche, le passage par un emploi aidé dans le secteur marchand a un impact réel sur l’insertion professionnelle de ses bénéficiaires.

Ces éléments indiquent clairement l’impasse où nous conduisent les politiques de l’emploi en place, qui construisent leur château de cartes sur le secteur non marchand (plus de 80 % des actuels emplois d’avenir par exemple). Ca prouve donc que cette mesure ne prend pas. A croire d’ailleurs que Nantes en bon soldat du national, a son quota d’emplois aidés.

Si vous parlez d’emplois aidés, vous avez par le passé parlé d’emplois d’avenir et d’emplois jeunes. En revenant sur les chiffres de ces emplois que je dirais être « emplois Jospin », le résultat est simple : 80% d’entre eux ont trouvé un emploi, mais dans les collectivités. Or on sait que ce sont les entreprises qui recrutent aujourd’hui, pas les collectivités.

C’est pourquoi de notre côté, vous le savez, nous proposons ce qui n’a jamais été essayé : L’allègement des charges sociales. La mesure est peut-être trop pragmatique pour un monde politique qui n’a pas l’expérience de l’entreprise. Mais dans le quotidien des PME et des TPE, ce serait ça LA mesure d’avenir.

Alors, la dernière mesure, les 2000€ à l’embauche, c’est bien. Mais on pilote une entreprise sur plusieurs trimestres et sur plusieurs années. Ce chèque s’apparente à une jolie récompense ‘courthermiste’ et non à une stratégie de long terme.

Nous voterons cependant cette délibération, parce que nous reconnaissons la valeur sociale de ces emplois aidés tout en appelant de nos vœux un changement de logiciel des politiques publiques de l’emploi.

 

Conseil municipal du 18 décembre 2015 : Intervention sur le CATTP 2016-2018

Par Conseil Municipal de Nantes, sécurité nantesAucun commentaire

Conseil municipal du 18 décembre 2015

Contrat d’Action territorial de Tranquillité Publique 2016-2018

Madame le Maire,

Nous avons déjà eu l’occasion d’échanger sur la politique de la ville dans les quartiers prioritaires et de faire valoir nos divergences de vues sur certains points.

Lorsque je souhaitais nommer les choses – les difficultés – vous me répondiez identité des quartiers, talents des jeunes, dynamisme des associations, toutes choses dont je conviens d’autant mieux que les personnes qui s’investissent dans ces quartiers le font avec un mérite tout particulier.

Mais les problèmes d’insécurité et de délinquance n’étaient pas nommés alors que ce sont précisément ces problèmes qui gâchent la vie de tant d’habitants.

La lecture de ce Contrat d’Action Territorial de Tranquillité Publique pour la période 2016-2018 me donne aujourd’hui le sentiment que nous partageons le même langage sur les espaces urbains fragilisés et sur Malakoff en particulier où je me rends régulièrement et entends les témoignages des habitants.

Lors de l’état des lieux réalisé en avril pour les micros-secteurs Place Rosa Parks – Tour Angleterre -Tour Madrid, vous avez parlé rassemblements sur l’espace public, de rassemblements dans les halls, ainsi que de tensions dans certains équipements publics (je parle de la Maison de quartier des Haubans, et de certains équipements sportifs).

Le contrat évoque également les « tensions récurrentes » et les « agressions parfois armées entre groupes ou individus » (jeunes majeurs le plus souvent). Il évoque un « fort sentiment d’insécurité présent en cette fin 2015 suite à des événements particulièrement violents » et qui risque de s’installer durablement sur Malakoff / Pré Gauchet. Aussi, enchaine-t-il, « les actions structurantes choisies sont celles qui engagent un travail de fond, s’inscrivant dans la durée. ». Il y a un an nous n’avions pas le droit de parler de sécurité, il semble aujourd’hui que son évolution à Nantes nous permet enfin de nous mettre au travail.

Monsieur Le Maire, ce que je souhaite vous dire, c’est qu’en choisissant les bons mots, on applique les bonnes actions pour avoir les bons résultats. Savoir que nous travaillons désormais avec la même ambition me rassure. Car lorsque nous aurons mis en place une politique de sécurité claire et efficace au service des quartiers qui le demandent, alors nous pourrons débattre du comment bien vivre ensemble pour les endroits concernés. Coté flamme, excusez moi de ne pas vous la déclarer Monsieur Nicolas, mais vous pouvez vous rassurer sur notre soutien pour ce contrat d’action territorial.

Pour revenir sur ce contrat sur lequel nous devons délibérer:

  • J’aimerais en savoir plus sur la façon dont sont « prises en compte les situations individuelles de mineurs exposés à la délinquance » (c’est une des « actions ciblées » proposées dans le cadre de ce contrat pour « soutenir l’environnement des adolescents exposés au risque de délinquance »). Je me permets de vous reparler à nouveau l’importance des mots. Quand vous dites « Soutenir l’environnement » : Lequel, comment, avec quels leviers d’action? Soyons précis. Après tant d’effort, être approximatif serait dommage.
  • Je lis avec intérêt qu’il est envisagé d’ « expérimenter la vidéo-protection dans un espace partagé » : de quel espace s’agit-il ? Comment sont exploitées les images ? Un premier retour sur expérience est-il possible à ce stade ?

Alors, sur la vidéo-protection, si nous la soutenons et la demandons, je crois aussi qu’il faut être prudent. Si nous souhaitons expérimenter, nous devons répondre pertinemment aux questions d’utilité, d’efficacité de ces dispositifs. Pour cela j’espère une information régulière de votre part, et une mise à disposition des éléments techniques de la part de vos services. Peut être le mieux serait la création d’une commission de travail sur le sujet. A ce propos, vous aviez fait une promesse : « Créer une charte Nantaise de la vidéo-protection ainsi qu’un comité d’éthique et de suivi ». Je sais que Madame Lefranc nous a indiqué toute à l’heure, que vos promesses de campagne ne vous engagent pas, mais sur ce sujet, j’espère que la promesse sera tenue.

Reconversion du site de l’ancienne maison d’arrêt – Projet Aristide BRIANC – Lancement d’une procédure de dialogue compétitif.

Par 4ème Canton, Centre Ville de Nantes, Conseil MétropolitainAucun commentaire

Madame la Présidente,

La maison d’arrêt est un bâtiment important pour les Nantais, puisqu’il a marqué l’espace urbain pendant des dizaines d’années, son réaménagement est donc un opportunité pour le centre ville de Nantes.

Nous nous réjouissons de voir les facades anciennes de ce bâtiment conservées, ce qui nous semble avoir du sens en matière de politique patrimoniale de la ville.

Nous nous réjouissons également de voir la création de 150 nouveaux logements. En plein centre ville de Nantes, c’est évidement un bonne chose.

Deux interrogations cependant:

  • La première : Vous prévoyez 50% de logements sociaux. Ce taux important va directement impacter le coût des autres 50% de logements libres.
    Je le dis sans esprit de polémique, mais quand on prévoit un logement social, il faut bien qu’un autre logement lui corresponde pour le financer. De nombreux professionnels de l’immobilier constatent cet effet qui a une impact direct sur le cout d’accès au logement des classes moyennes et des familles. Vous parlez de mixité social, mais sans l’accès possible aux classes moyennes et aux familles à ces logements, ce n’est pas de la mixité social, c’est une position politique.
  • Ma deuxième interrogation fait suite à la présentation faite aux conseillers municipaux de Nantes, l’année dernière. Cette étude soulignait que 48% des personnes en situation de grande précarité étaient logées dans le logement libre.
    Maintenant que Nantes Habitat est devenu Nantes Métropole Habitat, ce transfert doit être l’occasion de faire un bilan précis de l’efficacité de notre dispositif de logement social sur l’agglomération, pour être certains que le parc social métropolitain loge bien, en priorité les plus démunis des habitants de l’agglomération

Intervention en Conseil municipal du 2 novembre 2015 -Création de la maison de la tranquillité publique

Par Conseil Municipal de NantesAucun commentaire

Intervention de Guillaume Richard – Conseiller Municipal

Madame le Maire,

J’ai déjà eu l’occasion d’intervenir en Conseil municipal sur la question de la ‘tranquillité’ au sens le plus extensif du terme lorsque nous avons évoqué le Contrat de Ville 2015-2020.
Je me félicite de votre évolution sémantique. Le mot « sécurité » n’est plus un gros mot, puisqu’on le voit apparaître dès le début de notre délibération. La préoccupation des Nantais pour leur sécurité – préoccupation que j’ai relayée plusieurs fois dans cette enceinte – vous a donc touchée, Madame le Maire. Espérons que la structure qui va voir le jour à la Manufacture des Tabacs y apportera un début de réponse efficace.
La Maison de la tranquillité publique répond à une vraie mission de service public. Maintenant que la décision de sa construction est prise, nous devons assurer sa visibilité à nos concitoyens et nous n’avons pas le droit à l’erreur. Les Nantais attendent cette solution que nous soutenons depuis plus de 2 ans, alors, ne faisons pas de l’affichage et assurons-nous de son efficacité. Aujourd’hui nous attendons de votre part une structuration des dispositifs, pour que ces dispositifs soient bien identifiés par les Nantais ce qui les rendra donc efficaces et utiles.
Je note votre volontarisme, Madame le Maire, puisque vous avez écrit au Premier ministre pour lui rappeler les engagements qu’il avait pris en qualité de Ministre de l’intérieur (en février 2014) sur l’envoi de renforts policiers à Nantes. Il y a là une défaillance du ministère de l’intérieur.
Le problème, c’est que votre courrier ne doit pas peser bien lourd. Vous indiquiez publiquement la semaine passée – en Conseil Métropolitain – que vous n’êtes pas de la même ‘branche’ que MM. Macron et Valls. Votre responsabilité est de vous assurer que vos courriers aient un retour : faire de la politique, c’est une chose, mais dire que vous êtes contre le gouvernement qui doit nous envoyer les renforts policiers, ça va nous compliquer la tâche pour obtenir ces policiers qui nous manquent tant. Laisser la critique du gouvernement à l’opposition et faites le boulot pour obtenir ces policiers !

Heureusement, la justice a pris la mesure du problème en condamnant à une lourde peine l’auteur des coups de feu tirés l’année dernière à Malakoff. Puisque la justice a su le faire de son côté, prenons aussi notre part dans cette lutte contre la violence ordinaire. C’est précisément ce qui permettra de privilégier la prévention plutôt que la répression.
Vous avez annoncé par voie de presse, vendredi dernier, que l’îlotage et la vidéoprotection ne se feront pas toute de suite. Donc, en fait, vous levez le ton, serrez le poing très fort et… puis rien ? Vous affirmez votre détermination. Bien. Et après ? Ce qu’on vous demande, c’est de ne pas attendre la saint-glinglin car la situation empire : il est temps de prendre les mesures qui relèvent de nos compétences. Vous éloignez de votre responsabilité le problème en ne nommant que le banditisme et le crime (qui relèvent bien sûr de la responsabilité de l’Etat) mais il y a la délinquance ordinaire qui est réellement insupportable pour les habitants. Entendez-les, ils demandent la présence policière et la vidéoprotection.
Et de grâce, ne me faites pas le coup de la ‘stigmatisation’ des quartiers difficiles. Ce n’est nullement stigmatiser Malakoff que de nommer les problèmes qui s’y répètent et contre lesquels les habitants attendent une réponse de notre part. Chaque jour des familles quittent Malakoff, découragées par les petits caïds qui jouissent, eux, de l’impunité. N’attendons pas que ces quartiers, que nous avons rénovés à grands frais, se vident de leurs habitants et se transforment en ghettos. Nous devons jouer collectif sur cette question car nous devons réussir. C’est un objectif de résultat, Madame le Maire, pas un objectif de moyens et encore moins un objectif de posture.

Chut… on tue.

Par Politique générale

L’actualité de cette semaine a été, pour une bonne partie, consacrée au triste anniversaire du génocide arménien.

Perpétrés au début du siècle, ces crimes inqualifiables ont marqué nos esprits avec beaucoup trop de retard.

La France se souvient et a raison de porter à nos mémoires ce que l’homme ne doit plus faire. Les nombreux reportages sur la seconde guerre mondiale, sont là pour cela. Le noir et blanc prend d’ailleurs des couleurs dans les dernières remasterisations qui permettent de rendre ces abominations plus proches de nos consciences. Un passé qu’il faut garder présent pour que cela ne recommence pas.

Mais qu’en est il aujourd’hui? Nos mémoires : Elles savent sans avoir connues. Mais pourquoi? Pour la repentance? Oui.

Mais la repentance doit prendre les couleurs d’une action réelle, et pendant que la France porte le drapeau de la conscience, à l’autre bout du monde tout recommence.

Oui, tout recommence avec une prise de conscience discrète, celle qui laisse le temps aux meurtriers de rentrer dans cette histoire qui noircit beaucoup trop nos manuels.

J’ai toujours imaginé que notre travail de mémoire devait servir le futur et notre capacité à agir vite en cas de retour de la barbarie. Non.

Et comme les Chrétiens ne sont pas à la mode, rien ne bouge. On ouvre la radio pour entendre un Ruquier s’émouvoir du génocide arménien quand aucun de ces chroniqueurs ne réagit sur l’actualité qui se joue contre le peuple chrétien.

Elle n’est plus à nos portes, mais elle est dans nos coeurs. Les Chrétiens d’Orient sont massacrés